La conception logicielle : notre processus en 9 étapes
Article publié le 10 mai 2022
SILENCE, ON CONÇOIT !
Ou comment, en 9 étapes l’équipe Concevoir fait passer une fonctionnalité de la graine à la belle plante.
Et oui chez nous, nous avons la main verte. De la passion, de l’envie et beaucoup de savoir-faire, c’est tout ce qu’il faut à notre équipe de conception et de développement pour vous fournir des fonctionnalités toujours plus abouties.
Aujourd’hui, nous vous proposons une immersion exclusive au sein du processus de conception en suivant le fil rouge d’une nouvelle fonctionnalité. 9 étapes pour apprendre, comprendre et connaître notre quotidien et ses enjeux (et peut-être donner des envies de jardinage)
1. La demande : Recenser le besoin ou le choix de la plante cible
Pour recenser les demandes, nous nous servons de 4 canaux différents :
- Les demandes d’amélioration sur le workflow des GSD
- Les commandes clients
- Les nouveaux clients ou appels d’offres à gagner
- Les commandes internes
Notre directrice produit, Marie Pommier, en concertation avec les processus concernés (Relation clients, Intégrer les produits…) détermine ensuite, à partir de ces 4 canaux, les demandes présentant un intérêt pour l’amélioration de notre produit.
2. Etude macro du besoin : éviter les incompréhensions et les mauvais choix de graine
Avant d’aller plus loin, une nouvelle fonctionnalité doit avoir 2 qualités :
- Périmètre bien compris de toutes les parties,
- Intégration, à tous les niveaux, dans notre existant produit (fonctionnelle, technique, interface..).
Pour ce faire, Marie Ferrier et Bruno THIGER, nos deux product owners en herbe, s’attèlent à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes. Que ce soit avec les clients directement ou avec le demandeur interne.
Suite à ce travail, le product owner doit avoir une vision claire, sans équivoque ni doute, du besoin car arrive alors le sujet central, le prix !
3. Le macro-chiffrage du besoin, combien va coûter la plante ?
Chiffrer est un exercice de haute voltige et un article entier pourrait être fait sur le sujet.
Son objectif est de connaitre, en nombre de jours, la charge au sens large (développement, test, documentation..) que représente le nouveau besoin.
Pour réussir cette tâche, les deux maîtres mots sont pluridisciplinarité et expérience.
Pluridisciplinarité car des profils différents sont présents à cette occasion (développeurs, UX designer, testeurs, product owners),
Expérience car le chiffrage se fait toujours en relation avec un chiffrage précédent. Impact sur les performances, taille du projet, faisabilité technique, sont autant de critères à prendre en compte. Ainsi l’équipe, à une fréquence d’une session de 30 min de chiffrage toutes les semaines, argumente, débat et se met d’accord sur une estimation qui sera le juge de paix pour la suite des événements.
4. La priorisation, à quelle époque planter ?
Planter ses tomates avant les saints de glaces, tout jardinier qui se respecte vous dira, attention danger ! Et bien c’est l’idée du travail que Marie Pommier réalise, réunie avec les parties prenantes en interne au sein d’un comité de priorisation.
Les paramètres sont en effet très nombreux :
- Capacité de l’équipe par rapport au chiffrage du projet
- Priorité client
- Problème de sécurité sur les données
- Arrêt de maintenance d’un navigateur…
Bref, là encore, la concertation est primordiale et permet de définir un calendrier, en termes de sprints de développement, pour chaque nouvelle fonctionnalité. La fameuse Roadmap produit.
5. Conception « fine », on passe à la plantation !
Une fois le développement de la fonctionnalité défini à un sprint donné, c’est un travail d’affinage et de précision du besoin qui va être fait. Les étapes indispensables sont :
- Rédaction des fonctionnalités attendues (par le product owner)
- Attendues de l’UX (par notre UX Designer)
- Rédaction des tests et des critères de performances attendus par les testeurs
Estimation précise de la demande par les développeurs
Une fois ces 4 étapes réalisées, l’équipe est en mesure de s’organiser de manière autonome pour réaliser son sprint de 15 jours et livrer la fonctionnalité attendue.
6. La réalisation : Croissance et suivi de la pousse
Au cours d’un sprint, l’équipe assure le développement et le respect de l’attendu pour arriver à une belle fonctionnalité. Les tests sont réalisés sur différents navigateurs, différentes versions de base de données, certains sont automatisés, d’autres vérifient les performances… Le travail est encore une fois collectif et pluridisciplinaire. Nous avançons tous ensemble.
7. Traduction et documentation : Les explications du jardinier au futur propriétaire.
Connaitre l’exposition, les modalités d’arrosage ou d’hivernage, le processus Concevoir s’assure que rien ne sera oublié dans le guide du produit ou dans les termes à traduire jusqu’à la livraison de la fonctionnalité.
8. Communication (newsletter, emailing, vidéos, release note) : promotion de la plante
A travers différents supports, nous nous assurons toujours que tous nos clients auront la bonne information au bon moment et de quoi ensuite la diffuser à leurs utilisateurs.
Et oui chez Concevoir, il faut savoir autant se transformer en monteur vidéo, qu’en marketeur avisé après avoir fait du test fonctionnel sur du Devprod et tout cela parfois dans la même heure.
De vrais couteaux suisses !
Recensement et suivi des évolutions : Comment améliorer la plante et résister aux changements climatiques ?
On le sait, les réalités d’aujourd’hui ne sont pas celles de demain. C’est vrai dans le monde qui nous entoure et encore plus dans le monde du logiciel !
Notre produit doit évoluer pour s’adapter à son environnement en perpétuel changement, c’est la raison même de notre agilité. C’est pour cela qu’à la livraison de nos fonctionnalités, nous surveillons et recensons les remontées d’utilisation, bonnes ou mauvaises. Ces remontées constitueront ensuite une base pour une nouvelle évolution, qui sera ensuite chiffrée, priorisée et ainsi poursuivre le cycle perpétuel d’amélioration de notre produit.
De la graine à la plante et de la plante à la graine, il n’y a qu’un pas.